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    Démarche artistique

    « Dessins, peintures, mosaïques et sculptures sont des représentations imaginaires  ou des souvenirs…. auxquelles la lumière donne vie. »

     Sébastien Mérieau

     

    Le travail de Sébastien Mérieau tisse des liens entre l’humain et ce qui l’entoure grâce à ses séries de visages et de paysages. Ses œuvres prennent des formes diverses : dessins, peintures, sculptures et mosaïques… dont l’unité s’ancre dans la recherche de lignes évocatrices, rythmiques et de couleurs symboliques. Tout en nuances et contrastes, les jeux de matières et de matériaux viennent alors rehausser les compositions.

    Pour les visages, la recherche s’articule de lignes dont la principale caractéristique est d’aller à l’essentiel, guidées qu’elles sont par le mouvement de l’émotion. Elles offrent en un seul repère les yeux, le nez, la bouche, les oreilles et le cou et nous poussent à interroger la forme et l’identité. Par des jeux de volutes singulières, les traits font apparaître des têtes déformées, en torsion ou en tension. Les couleurs, elles, participent de cette interrogation en jouant avec notre compréhension en perpétuelle (dé)construction.

    Qu’ils soient consciemment ou inconsciemment des auto-portraits, les visages sont issus d’études qui prennent leur origine dans l’imaginaire ou les rencontres, les humeurs et les lectures,… les mots et le vécu s’illustrent dans un système de résonances émotionnelles.

    Soit à l’encre noire, soit en explosions de couleurs et variations de matières, ils prennent alors vie dans des associations de gouache, d’acrylique, de crayons de couleurs, de pastels, de collages, de l’huile et des feutres. Au fil des couches qui se superposent et s’enrichissent, l’œuvre en gestation voit le jour progressivement. Comme pour achever le mouvement, une répétition de traits et ou points vient renforcer les principales lignes mises en lumière par les matériaux.

    À l’inverse des visages, la série « Bords de Loire » est construite sur la spontanéité. Ces mosaïques, sans études préalables, obéissent aux premières impulsions offertes par les matériaux disponibles. Sur le support en ardoise, les lignes directrices suivent le fil bleu du fleuve qui navigue entre le silex de Loire et des matériaux issus de glanages : objets et autres tesselles de roches, de verres, de bois, de cuir, de métal se côtoient tout au long des scènes qui se suivent sans se ressembler.

    Unité des lignes et du mouvement, les peintures et mosaïques se répondent en outre autour d’une même préoccupation : l’émotion et la lumière. Cette dernière, directe ou indirecte, termine le travail en donnant vie, transformant l’élan initial.